Ou, comment mener, formaliser et présenter une relation personnelle et sensible au lieu
par la pratique photographique ?
Les élèves ont parcouru l’établissement, afin de l’observer attentivement et d’en extraire des éléments du réel, transformés en images bidimensionnelles. Cette démarche a suscité une réflexion sur la notion de lieu, envisagé comme porteur d’une mémoire invisible. Par l’interaction entre texte et photographie, un espace narratif s’est construit, combinant deux langages distincts.
L’intervention de musiciens a introduit une dimension sonore, donnant lieu à des performances alliant lecture, projection et musique, présentées les 9 et 10 avril.
Dans l’établissement ou à domicile, les élèves sont ensuite allés à la rencontre de la transparence, de ses effets, de ses manifestations. L’objectif fut, dès lors, de produire des effets visuels inédits à travers leur expérimentation.
Enfin, un dispositif scénographique a été conçu, intégrant le choix du nombre d’images, de leurs formats et supports, afin d’établir un dialogue pertinent avec l’espace de présentation.
Les élèves, devenus scénographes, présentent en cette fin d'année scolaire une exposition in situ, pensée comme une expérience sensorielle, où se croisent photographies, textes et lieux.